Stand up paddle aux Emirats Arabes Unis
J’ai eu la chance de figurer parmi les 15 riders invités aux Emirats Arabes Unis pour surfer une vague en plein désert à 150 km de la mer, pour ramer au pied des tours d’Abou Dabi et pour une découverte express du pays: 7 jours entre la capitale émirienne et l’oasis Al Ain !
Les deux villes sont reliées par une autoroute impeccable et les 150 km qui les séparent sont très vite fait. A peine le temps d’oublier l’eau de mer que nous nous retrouvions dans l’eau douce du parc Wadi adventure qui abrite la vague artificielle du pays.
J’avais déjà surfé en eau douce le mascaret mais jamais de vague artificielle en écoutant ce que nous choisissait le DJ local et c’est très étonnant! En fait, on se retrouve face à un tout petit spot qui peut devenir vite bondé mais avec une vague qui passe toutes les minutes trente, en s’organisant bien, l’attente n’est pas si longue.
Le secret de cette vague: l’eau contenue à l’arrière du bassin est successivement lâchée d’un côté puis une seconde plus tard, de l’autre et cela crée soit une gauche, soit une droite. La masse d’eau arrivée au bord de la piscine est alors pompée pour pouvoir être libérée à nouveau. Si l’eau contenue est libérée simultanément des 2 côtés cela génère 2 vagues qui se rejoignent pour former un close out intéressant pour lancer des airs!
Le format de compétition retenu qualifiait les 6 riders ayant les meilleurs scores en cumulant 1 droite, 1 gauche et 1 close out. Un score moyen sur une droite m’a relégué en 7ème position et je n’ai pas accédé aux phases finales, dommage…
J’ai vraiment profité de la régularité des vagues et de l’émulation entre surfeurs pour affiner mes manœuvres et aussi glisser sur une alaia, cette planche traditionnelle hawaiienne que je n’avais jamais eu l’occasion d’essayer.
Après Wadi Adventure park, retour à Abou Dabi pour les épreuves de sprint sur planches gonflables. C’était la première fois que je testais ce format de compétition sur ce genre de planches: course explosive avec 2 tours très courts autour de 2 bouées. Là, j’ai été très heureux d’atteindre la finale!
Côté découverte du pays, je suis passé d’un extrême à l’autre. D’un côté, le luxe d’Abou Dabi avec ses tours ultra modernes et sa grande mosquée de marbre incrusté de pierres rares où j’ai croisé pas mal de touristes en visite guidée. De l’autre, grâce à Rémi Quique qui m’a emmené, un souk à Al Ain où nous ne sommes pas passés inaperçus attirant les marchands qui nous abordaient en mélangeant anglais et arabe.
Un séjour enrichissant, tant en terme d’expérience en compétition que de découverte d’un pays et d’une culture atypique pour un européen. Vivement l’édition 2014 !
Lire « L’œil de Ben Carpentier » sur SupJournal.com:
crédit photo: Stand Up World Tour, UAE sup, Live Love Sup, Abdel Elecho
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